Le mardi 14/12/2021, les Autorités du Kongo Central, ont procédé, dans le respect des lois et procédures en la matière, à la destruction des constructions anarchiques érigées dans la concession de SEP/Ango-Ango à Matadi.
Pour rappel :
- SEP CONGO, pour l’extension de ses activités et pour raison de sécurité, a 2 concessions couvertes par des Certificats d’Enregistrement;
- SEP CONGO, comme seule propriétaire et redevable vis-à-vis du Trésor Public, continue à payer des impôts fonciers de l’ordre de 150 000$/an pour ces concessions squattées à plus de 80%;
- Ces concessions étaient occupées anarchiquement depuis 2008 jusqu’à ce jour;
- SEP CONGO a saisi les Cours et Tribunaux à ce sujet. Ces derniers ont tranché en sa faveur notamment par le jugement sous RC 3543 du 16 novembre 2010 ordonnant le déguerpissement des occupants inciviques et la démolition des maisons;
- Ce déguerpissement a commencé en septembre 2014 en exécution dudit jugement mais a été arrêté contre toute attente, malgré les instructions du Premier Ministre dans sa lettre n° CAB/PM/COHC/ME/2014/9710 du 05 mars 2014 et sa confirmation par son courrier n° CAB/PM/CJFAD/MN/2014/15097 du 14 octobre 2014;
- Le dossier régulièrement suivi par nos avocats a évolué depuis lors jusqu’en 2021 où il vient de connaître une issue favorable à SEP. Et pendant ce temps, les occupants anarchiques ont accéléré les travaux de construction en s’approchant dangereusement des installations pétrolières, jusqu’à empiéter sur le système de défense contre incendie de la Base d’Ango-Ango par laquelle entrent plus de 50% des produits pétroliers consommés en RDC;
- Cette anarchie n’exposait pas seulement SEP CONGO, la ville de Matadi mais aussi tout l’approvisionnement du pays par la voie Ouest;
- L’opération de démolition des constructions anarchiques de la concession SEP Congo/Ango-Ango (Matadi) qui a commencé le mardi 14/12/2021 est donc l’application des décisions déjà prises par les autorités compétentes en 2010;
- SEP Congo tient à rappeler à l’opinion publique que les hydrocarbures restent dangereux. Les récents accidents de triste mémoire telles que ceux de Sange (2010), de Mbuba (2018) et de Kibuba (2021) ne doivent plus se reproduire. Cela est de notre responsabilité à tous de les éviter par le respect des normes requises dans le stockage et la manipulation des produits pétroliers;
- Force est à la loi. Nous saluons le courage des autorités judiciaires du Kongo Central qui ont respecté l’état de droit prôné par le Chef de l’Etat.
La Direction Générale